Conseil des écoles fransaskoises

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Regina, le 11 mai 2016 – La bibliothèque du pavillon élémentaire de l’école Monseigneur de Laval portera désormais le nom « Bibliothèque Suzette Fafard », en mémoire d’une défunte enseignante du Conseil des écoles fransaskoises qui laisse le vibrant souvenir d’une trop courte présence dans sa communauté scolaire, a décrété le Conseil scolaire fransaskois lors de sa plus récente assemblée du 9 mai dernier.

« Madame Fafard, une enseignante et jeune mère d’élèves inscrits au CÉF est décédée des suites du cancer le 4 août 2014. Elle incarnait par son dévouement les plus belles valeurs auxquelles peut aspirer un professionnel de l’enseignement, » a souligné le Président du CSF André Denis.

« Ses collègues de travail et sa communauté scolaire souhaitaient honorer sa mémoire pour préserver le souvenir de sa contribution à l’éducation fransaskoise. Nommer en son honneur la bibliothèque de l’école où elle a enseigné semblait aux conseillers et conseillères scolaires le plus beau témoignage qu’on puisse lui accorder à titre posthume. »

Ce sont l’équipe-école et les proches de madame Fafard qui sont à l’origine de l’initiative. L’école Monseigneur de Laval compte officiellement inaugurer la Bibliothèque Suzette Fafard le 27 mai à 14 h dans le cadre d’une cérémonie toute spéciale au pavillon élémentaire, à Regina.

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L’école de langue première aujourd’hui, francophone bilingue pour la vie! – Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) accueille 1 900 élèves de la prématernelle à la 12e année dans 15 écoles élémentaires et secondaires à travers la province. Financé par le ministère de l’Éducation, c’est le seul conseil scolaire en français langue première en Saskatchewan.

Renseignements :

Claude-Jean Harel
Coordonnateur des communications
306.719.7455
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Information complémentaire

Suzette Fafard est née et a grandi à Estevan. Entre 1998 et 2002, elle a fréquenté l’Université de Regina pour réaliser son rêve de devenir enseignante. C’est pendant cette période qu’elle a rencontré Bernard, l’amour de sa vie, et ils se sont mariés en 2001. Par la suite, ils ont vécu au Québec et au Manitoba avant de revenir à Regina en 2006, où madame Fafard a entrepris d’enseigner à l’École Monseigneur de Laval.

Comme enseignante, Suzette Fafard a su transmettre avec passion son amour de la langue et de la culture françaises à ses élèves. Elle le faisait en utilisant comptines et livres d’histoires chaque jour. Elle chérissait tous ses élèves et voyait dans chacun d’eux des qualités précieuses. Suzette était grandement appréciée par tous ses collègues. Elle a également siégé aux conseils d’administration de l’Association des parents fransaskois et du Centre éducatif Gard’Amis. Elle était une paroissienne active à la Paroisse Saint-Jean-Baptiste.

Lorsqu’elle était enseignante à l'école Mgr de Laval, Suzette se démarquait véritablement par sa passion pour la littératie et son dévouement pour la réussite scolaire des élèves. C’est d’ailleurs pour cela que son équipe-école a proposé le nom de Madame Suzette Fafard pour la bibliothèque. Cette démarche a été réalisée avec l’appui de son époux, Bernard Fafard. Cette idée l’a grandement ému, autant par sa signification que par le fait de se remémorer et reconnaitre l’apport de sa défunte épouse à la réussite et l’épanouissement des élèves fransaskois.

Suzette est décédée paisiblement le 4 août dernier, à l’âge de 33 ans, avec son mari Bernard à ses côtés. Épouse, mère, fille, sœur, tante, nièce, marraine, cousine, enseignante, amie et membre engagé de la communauté francophone, Suzette a marqué de nombreuses personnes grâce à son grand cœur et son amour sans bornes.

Suzette était une mère dévouée à ses deux filles, qu’elle aimait de tout son cœur. Elle prenait plaisir à les coiffer, à leur apprendre des comptines et à faire des bricolages et des voyages avec elles.

En proposant l’initiative au CSF, l’équipe du pavillon élémentaire de l’école Monseigneur de Laval envisageait que cette commémoration contribuerait à faire valoir l’importance et le rôle de la communauté scolaire en milieu minoritaire. Ce serait en quelque sorte un témoignage d’affection envers une grande dame de notre communauté francophone, qui s’est dévouée pour la jeunesse et la langue française.