Regina, le 2 mars 2010 – Suite de l’interview du mercredi 24 février 2010 de Radio-Canada avec M. Ken Krawetz, ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) désire apporter quelques précisions et mettre en contexte les propos du ministre. Les négociations concernant la construction d’une nouvelle école, pour les élèves du secondaire de l’école Monseigneur de Laval, n’avancent pas rapidement comme le dit M. Krawetz.
Pour Yvan Lebel, président du Conseil scolaire fransaskois (CSF) : « Malgré des efforts soutenus et continus du personnel du CÉF, le ministère s’est peu préoccupé à faire avancer le dossier depuis l’annonce le 25 mars 2009. La première rencontre pour déterminer le site a eu lieu le 24 novembre. Il est bien entendu que depuis ce temps, le petit nombre de rencontres avec le ministère n’a pas permi d’établir des ententes satisfaisantes entre les deux parties. Nous sommes toujours dans l’attente des analyses faites par le ministère des différents sites possibles à Regina. »
Les points de litige tournent autour de la prévision du nombre d’élèves et le budget nécessaire pour construire une école selon ces prévisions. Le CSF prévoit que dans les 5 prochaines années, le secondaire de l’école Monseigneur de Laval comptera plus de 340 élèves et qu’une fois l’obtention de la nouvelle école, le nombre d’élèves s’élèvera à plus de 500 avant l’année 2020. C’est dans cette optique que le CSF négocie avec le ministère. Depuis trop longtemps, le ministère apporte des solutions à court terme à nos défis d’espace et c’est dans un esprit de prévention que le CSF se présente à la table de négociations.
Selon M. Lebel: « Le budget d’opération du CSF souffre depuis longtemps d’un manque de financement pour permettre au CSF d’établir des programmes scolaires substantiellement égaux à ceux de la majorité. C’est dans le but de pallier à ce défi que le CSF a développé, depuis deux ans, un budget de besoin qui tient en considération l’élément de rattrapage. Comme le mentionnait M. Krawetz, une augmentation de 16 millions de dollars, pour le budget de 2010-2011, comparé à notre budget de 2007 est hors de question, mais si on compare ce budget avec le budget de 2009-2010, la différence n’est que de 8 millions (le budget obtenu de 2009 est de 23 millions dont 19,9 millions de la province). »
Le CSF continue de revendiquer les droits et ce, selon les besoins réels et futurs de ses élèves. C’est dans un esprit de coopération et de détermination que le CSF poursuit la négociation avec le ministère, espérant que ses besoins soient d’abord compris et que les décisions prises apportent les solutions désirées pour le bien-être de nos élèves. Nous désirons rappeler que le CSF en est qu’à sa 15e année d’existence et qu’il est toujours en développement. Le CSF reconnaît que pour répondre à ses obligations, il en est plus coûteux pour implanter les programmes, les services aux élèves et les différents services de livraison de cours pour répondre aux enfants d’ayant droit partout en province.
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