Conseil des écoles fransaskoises

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Regina, le 5 décembre 2012 – L’École Sans-Frontières à Lloydminster ne bénéficiera pas des mêmes droits que ses consoeurs des divisions scolaires publiques et catholiques de langue anglaise à la suite de la signature de l’accord tripartite de la ville frontalière du Canada. C’est ce qu’en retient le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) à la suite de l’annonce lundi dernier de l’adoption de la nouvelle Charte de Lloydminster qui sera en vigueur le 1er janvier 2013.

Les gouvernements de la Saskatchewan, de l’Alberta ainsi que de la Ville de Lloydminster ont annoncé l’actualisation du cadre juridique de la gouvernance et de l’administration de la Ville de Lloydminster qui lui offriront désormais une plus grande souplesse et une meilleure efficacité quant à la gestion de ses opérations municipales. Ces derniers se disent fiers du travail accompli avec ses partenaires pour s’assurer que la Charte révisée « puisse répondre aux besoins de ceux qui vivent dans cette ville unique ». 

« Selon l’avocat du CÉF, Me Roger J. F. Lepage, l’annonce récente de la révision de la Charte de Lloydminster évoque un contrecoup pour le CÉF qui demande depuis trois ans auprès des gouvernements biprovinciaux des modifications à la Charte de Lloydminster. »

« Depuis trois ans, nous sommes en dialogue avec les gouvernements et la Ville afin de reconnaitre le CÉF au même titre que les divisions scolaires publiques et catholiques dans la Charte de Lloydminster. Cette reconnaissance a une incidence significative sur notre notoriété institutionnelle ainsi que sur la procédure d’attribution du financement des opérations de notre école. Pourtant, année après année, notre demande d’ajouter le CÉF comme institution scolaire dans la Charte a été refusée. Nous voici aujourd’hui devant un fait accompli. La Charte de Lloydminster a été révisée et sera mise en vigueur dans moins d’un mois sans l’inclusion du CÉF. C’est déplorable », a affirmé le président du Conseil scolaire fransaskois, Monsieur Yvan Lebel.

Les changements apportés à la nouvelle Charte visent à soutenir la croissance que connait cette ville unique en lui offrant les pouvoirs législatifs dont elle a besoin pour assurer le bon fonctionnement de la municipalité dans les deux provinces.  Confronté à une croissance de 94 % depuis l’ouverture des nouvelles installations scolaires de l’École Sans-frontières en septembre 2012, le CÉF a également besoin de l’appui de la Charte pour assurer un fonctionnement efficace et efficient de ses opérations à Lloydminster.

Contrairement aux deux autres divisions scolaires publiques et catholiques de Lloydminster, le CÉF doit élaborer une entente bipartite avec un conseil scolaire de langue française de l’Alberta pour obtenir le financement attribué aux élèves résidant en Alberta. Le CÉF doit donc traiter avec des règlements et des processus différents de la majorité, ce qui entrave l’efficacité et l’efficience de ses opérations en plus d’accentuer les défis relatifs au sous-financement récurrent du CÉF.

« Nous demandons le même traitement quant à la législation provinciale de la Charte de Lloydminster afin de pouvoir assurer auprès de nos élèves une programmation scolaire et des infrastructures équivalentes à la majorité. Les besoins de nos élèves et de leurs familles, qui résident dans cette ville unique, doivent s’y inscrire dans la Charte. Ni plus, ni moins », a ajouté M. Lebel.

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L’école de langue première, francophone bilingue pour la vie! Le Conseil des écoles fransaskoises dessert 1 770 élèves dans 16 écoles élémentaires et secondaires de langue française réparties à travers la province de la Saskatchewan.

Renseignements :

Andrée Myette
Directrice des communications
306-527-4180
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