Regina, le 22 mars 2013 – Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a reçu un budget opérationnel de 30,6 millions de dollars pour l’année scolaire 2013-2014. Malgré cette croissance de 5,6 % par rapport à l’année dernière, le CÉF est confronté à un manque à gagner de 2,9 millions de dollars pour maintenir le statut quo de tous ses services éducatifs.
« Le CÉF reconnaît que le gouvernement de la Saskatchewan doit composer avec plusieurs priorités et enjeux en raison de la complexité de sa situation budgétaire. Nous nous retrouvons toutefois dans une situation budgétaire précaire en raison du taux de croissance significatif que connaît le CÉF depuis les dernières années », explique le directeur de l’éducation, Bernard Roy.
En effet, en 2012-2013, le CÉF a connu une croissance de 11 % de ses effectifs grâce en partie aux inscriptions aux programmes de la prématernelle dans ses écoles. Les inscriptions pour l’année 2013-2014 portent à croire que le CÉF dépassera à nouveau 11 %.
Il est vrai que le budget opérationnel total du ministère de l’Éducation de la Saskatchewan pour l’année 2013-2014 n’a connu qu’une variation à la hausse de 2 %. À première vue, le CÉF paraît profiter d’un taux supérieur avec une hausse de 5,6 %. Par contre, le CÉF est un jeune conseil scolaire de 20 ans qui tente de bâtir sa capacité en matière d’infrastructures et de programmation scolaire en vue d’offrir une éducation comparable à la majorité dans une province anglo-dominante. Ajoutons que les besoins des élèves fransaskois diffèrent de ceux de la majorité. La programmation doit tenir compte à la fois des services d’appui (non disponibles à l’extérieur de l’école) et des composantes culturelles et communautaires qui sont essentielles à la construction identitaire des jeunes.
Le CÉF n’a pas pu profiter d’un ajustement budgétaire à la hausse en cours d’année scolaire pour refléter cette importante croissance, contrairement à d’autres divisions scolaires en province. L’annonce du nouveau budget n’a pas reflété cette croissance non plus. Il en résulte que le CÉF doit évaluer comment offrir les mêmes services éducatifs, tant en personnel et en programmation, tout en desservant environ 420 élèves de plus.
« Le CÉF s’engage à offrir à chaque élève une éducation de français langue première accessible et de qualité. La réussite des élèves est prioritaire. Comme partout en province, nous sommes imputables de l’atteinte de ces résultats. Nous devons donc nous asseoir avec le ministère pour voir comment nous pouvons atteindre ensemble le Plan de croissance de la province avec un tel manque à gagner sans compromettre la qualité de l’éducation dont nos élèves ont droit », ajoute M. Roy.
Dans son discours sur le budget 2013-2014, le gouvernement de la Saskatchewan a conclu en disant qu’il voulait présenter un budget qui pourrait servir chacun de ses 1 067 612 citoyens. Il a souligné les femmes et les hommes qui ont bâti la province, celles et ceux qui y vivent depuis des générations ainsi que les personnes nouvellement arrivées.
« Les francophones de tous âges font partie intégrante de cette population. Il faut maintenant voir comment le CÉF peut collaborer avec le ministère de l’Éducation pour que les élèves fransaskois puissent trouver une place de choix dans cette nouvelle Saskatchewan », a conclu M. Roy.
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École langue première aujourd’hui, Francophone bilingue pour la vie! – Seul conseil scolaire de langue française première, financé par la Saskatchewan, le CÉF offre une éducation de qualité en français langue première à près de 1 800 élèves dans 16 écoles élémentaires et secondaires.
Renseignements :
Andrée Myette
Directrice des communications
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