Regina, le 30 août 2013 – Le 3 septembre prochain, plus de 2 000 élèves retourneront sur les bancs d’école de l’un des 16 établissements du Conseil des écoles fransaskoises. Encore cette année, les inscriptions sont à la hausse au CÉF avec une croissance anticipée de près de 12 %.
« C’est un très bon signe pour le jeune conseil scolaire qui gagne à être connu en Saskatchewan. De plus en plus de parents reconnaissent l’importance de l’éducation en français langue première et en font leur choix pour leurs enfants. »
L’augmentation continue des inscriptions au cours des dernières années apporte avec elle des défis multiples, mais bienvenus par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Le conseil continue ses efforts pour générer une forte demande pour l’éducation en français langue première en offrant des programmes de prématernelle (3-4 ans) et de maternelle (5 ans) dans toutes ses écoles.
Ces programmes gagnent en popularité auprès des parents de jeunes enfants tout comme les services de garde francophones offerts dans les écoles du CÉF. Cette programmation est jugée essentielle pour offrir aux tout-petits les meilleures conditions qui soient pour assurer une transition en douceur en première année à l’école fransaskoise.
Quelques nouveautés
- la mise sur pied de programmes de prématernelle (4 ans) à temps plein dans les écoles suivantes : Monseigneur de Laval (Regina), École canadienne-française (Saskatoon), Sans-Frontières (Lloydminster), Bellegarde (Bellegarde) et Providence (Vonda);
- l’ouverture prochaine (cet automne) d’un centre éducatif de la petite enfance dans les écoles Providence à Vonda, Sans-Frontières à Lloydminster et Valois à Prince Albert;
- l’ajout de cinq classes portatives à l’École canadienne-française pour réduire la pression du surpeuplement;
- la location d’un espace à Estevan où une programmation en français sera bientôt offerte aux jeunes enfants francophones;
- l’accueil de deux élèves d’Haïti à l’École secondaire Collège Mathieu grâce aux activités de collecte de fonds des écoles dans le cadre du projet humanitaire Jeunesse Haïti;
- l’adoption d’un profil de sortie de l’élève qui vient préciser la réussite des élèves en passant par cinq cheminements : scolaire francophone, personnel, professionnel, social et communautaire;
- la poursuite des discussions avec le ministère de l’Éducation sur la mise sur pied d’une Politique d’encadrement linguistique et culturel (PELEC) et conséquemment, d’une formule de financement adaptée aux réalités particulières d’un conseil scolaire de la minorité.
Une année scolaire qui se déroulera sous le signe d’amélioration continue et d’innovation
Le financement annuel accordé au CÉF ne tient pas compte du fonctionnement supplémentaire, réparateur et culturel d’un conseil scolaire de la minorité. Confronté à un manque à gagner, le CÉF envisage cette année des mesures de rationalisation en vue de contenir ses dépenses. Le tout pour répondre adéquatement aux besoins de sa clientèle grandissante.
C’est avec détermination, une volonté d’innover et le goût de l’excellence que le CÉF se lance dans une analyse de ses pratiques actuelles. Cette évaluation lui permettra d’évoluer et d’aller plus loin dans l’action en misant toujours sur l’élève, sa réussite scolaire et son épanouissement identitaire et culturel. Dans son exercice de réflexion, le CÉF veut pousser plus loin la responsabilisation des élèves. L’élève doit devenir un acteur clé de son apprentissage, de sa communauté et de sa vie.
Les installations scolaires, un dossier prioritaire
Les défis de surpeuplement dans les écoles fransaskoises sont appelés à se multiplier au cours des prochaines années. Le CÉF envisage des besoins pressants pour la construction de nouvelles écoles dans les communautés de Prince Albert, Regina, Saskatoon et Lloydminster. Dans d’autres communautés, des travaux d’agrandissement ou de réfection aux édifices vieillissants deviennent criants. D’autres communautés encore n’ont pas accès à une école fransaskoise.
Le CÉF se doit de continuer à bâtir son réseau d’écoles pour permettre aux enfants des ayants droit de poursuivre leurs études en français langue première. Les installations scolaires doivent être équivalentes à celles de la majorité pour assurer une programmation conforme aux exigences de la province. La mise sur pied des centres scolaires et communautaires est aussi au menu. C’est une responsabilité qui revient au CÉF pour augmenter l’espace francophone et contribuer à la vitalité de la communauté fransaskoise. Le conseil poursuivra donc ses discussions en ce sens avec le ministère de l’Éducation et ses partenaires communautaires au cours de l’année 2013-2014.
« Les pressions budgétaires augmentent, mais notre position demeure la même. La réussite de nos élèves compte plus que tout. Pour nous, la réussite est plus que le rendement scolaire des élèves. Elle passe par la construction langagière, identitaire et culturelle des élèves. C’est notre raison d’être. C’est ce qui nous distingue d’une école de la majorité. Je suis convaincu que les élèves vivront de belles réussites et des moments marquants au cours de l’année grâce à nos équipes-écoles », a expliqué le directeur de l’éducation, Bernard Roy.
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L’école de langue première aujourd’hui, francophone bilingue pour la vie! - Le CÉF est le seul conseil scolaire de français langue première en Saskatchewan. Il accueille plus de 2 000 élèves dans 16 écoles élémentaires et secondaires, dont une école d’enseignement virtuel.
Renseignements :
Andrée Myette
Directrice des communications
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