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Le Mois de la Francophonie est l’occasion d’explorer différentes facettes de la vie dans nos écoles. Au Pavillon Monique-Rousseau de l’École canadienne-française, Roxanne Schulte et Sylvie Legacy se sont lancées dans un projet innovant. Elles ont interrogé les élèves quant à l’importance de leur identité francophone, pour produire une courte vidéo dont elles ont discuté sur les ondes de la radio communautaire CFRG.

Entrevue de Carole Irakoze avec Roxanne Schulte et Sylvie Legacy

Diffusée sur les ondes de CFRG le 7 mars 2021

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Question 1. Qu’est-ce qui a motivé la production de cette vidéo ?

Réponse : (Sylvie) Roxanne et moi avons décidé de commencer un conseil étudiant. Pour le Mois de la Francophonie, on s’est dit qu’il serait intéressant de demander à nos représentants de conseils de faire une petite vidéo expliquant pourquoi le français est important pour eux et pourquoi leurs parents ont décidé de leur faire poursuivre leur éducation à notre école. 

(Roxanne) avec la COVID qui limite un peu la façon dont nous pouvons interagir avec la communauté, on a trouvé que ce serait une bonne façon de déclencher le Mois de la Francophonie et d’impliquer les parents, le personnel et toute la communauté. Nous souhaitions allumer un feu dans toute la communauté par rapport au Mois de la Francophonie.

Question 2. Pourquoi les initiatives comme celle-ci sont-elles importantes dans les écoles?

Réponse : (Sylvie) Cela donne un sens d’appartenance aux élèves, puis c’est une façon pour eux de s’exprimer en français. (Roxanne) Et de faire des liens avec les personnes qu’ils voient dans les vidéos. Il y en a certains qui ont hâtent à la prochaine vidéo pour en faire partie.

Question 3. Et, vous avez choisi comme thème principal le Mois de la francophonie. En quoi les questions posées sont-elles importantes pour les élèves?

Réponse : On voulait quelques questions plus sérieuses. Puis leur avait donné les questions à l’avance pour qu’ils puissent faire la recherche, comme pourquoi leurs parents avaient choisi une école. Et on avait quelques questions rigolotes comme, quel est le mot le mot le plus drôle? Parce que l’amour d’une langue c’est pour pouvoir s’exprimer, et puis pour pouvoir faire des liens avec soi-même et sa famille et aussi pour s’amuser.

Question 4. Et vu l’importance du contenu de cette vidéo, comment compter vous toucher le plus grand nombre d’élèves?

Réponse : On a la page Facebook de l’école. Aussi, on est en contact avec notre directeur de communication pour le conseil. On lui a envoyé la vidéo aussi pour qu’il puisse promouvoir notre projet. Le but n’était pas nécessairement de toucher le plus grand nombre d’élèves en Saskatchewan, mais de mettre nos élèves en lumière pour la communauté.

Question 5. Et cette vidéo rencontre des succès auprès des élèves. Quelle place faites-vous pour la vidéo dans l’enseignement ? Est-ce que vous pensez continuer dans vos pratiques pédagogiques avec l’utilisation de la vidéo?

Réponse : (Roxanne) Une petite histoire drôle est que c’est un élève qui m’a montré comment utiliser l’application iMovie sur mon téléphone. Avant ça, je n’étais pas à l’aise avec cette application-là. Et puis, grâce à un autre projet qu’on avait fait en éducation artistique, il avait demandé s’il pouvait utiliser une vidéo pour faire le projet. Lorsque je lui avais donné la permission, il a été mon mentor pour me montrer comment utiliser l’application.

Question 6. Pensez-vous que vos élèves ont été plus impliqués, plus motivés pour le Mois de la francophonie avec cette vidéo?

Réponse : (Sylvie) Ils sont très impliqués pour le Mois de la francophonie. Et l’organisation des activités justement, et ils ont planifié les activités pour tout le mois.  Aujourd’hui, ils ont planifié un carnaval pour toute l’école. Et la semaine prochaine, il va y avoir une journée avec des thèmes. La semaine prochaine, il y aura une journée pyjama avec des films en français. Alors, oui, ça les motive énormément.

Question 7. Et comment vous vous êtes organisés pour écrire les textes, la distribution et pour trouver les participants ?

Réponse : Cela a commencé par un remue-méninge. Les représentants du conseil étudiant sont quatre avec un « député » dans chaque classe. J’ai donné toutes les questions qui pouvaient être intéressantes. Et puis, ce sont les représentants de classe élus que l’on peut voir sur la vidéo. Ils ont été élus par leurs camarades de classe.

Question 8. Comment voyez-vous le travail d’équipe et la capacité des élèves?

Réponse : (Roxanne) Avoir des conseils d’étudiants à l’école élémentaire, ça demande un peu plus de sensibilisation des profs que dans les écoles secondaires. Les élèves sont très impliqués, prêts à faire les tâches requises. Et nous, on vient effectuer leur travail avec nos acquis comme personnel de l’école.

Question 9. Et, ou est-ce que les gens peuvent-ils regarder la vidéo?

Réponse : (Sylvie) C’est sur notre page Facebook de l’école.

(Roxanne) Bon Mois de la francophonie à tous! Et nous espérons que vous vous engagerez là où vous pourrez le faire.

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